Editer des étiquettes Colissimo avec Expeditor-Inet

L'interface vient vaiment du passé :-(

Pour

  • efficace
  • gratuit
  • documentation abondante
  • aide disponible au téléphone
  • livré avec tout ce qu’il faut (imprimante)

Contre

  • codé avec des moufles
  • piège sur le champ complément d’adresse
  • importe sans distinction tout fichier .txt déposé
  • sauf erreur, n’existe qu’en version Windows
  • ce que l’interface est moche !

Résumé

Le logiciel fait clairement le job.

Il est donc d’autant plus regrettable qu’il soit codé avec des moufles, risquant même de faire disparaître de l’étiquette éditée un élément important de l’adresse de livraison, et cela sans prévenir !

Souhaitons que Colissimo le remette au goût du jour (une interface plus à la mode qui trotte serait appréciée).

Modèle testé

Version standard fournie gratuitement par Colissimo.

N’existe a priori qu’en version PC.

Utilisé en import automatique depuis 5 ans.

Sur le terrain

Créé sous Windev, ce logiciel ne répond pas aux standards Windows :

  • certaines fenêtres sont non déplaçables (et la plupart non redimensionnables)
  • règles de sélection de caractères en mode édition non conformes
  • tabulation passant à un champ non consécutif (très désagréable)
  • saisir un nom de société implique la suppression  sur l’étiquette du champ “Complément d’adresse” sans avertissement
  • modification de l’aspect du curseur dans certains cas pour toutes les applications
  • parfois, l’application ne peut être remise en avant plan. Mais elle est toujours là !
  • interface vieillotte et moche

Les petits plus

  • vous pouvez lui fournir une étiquette pour un colis à poids zéro : cela “casse” l’édition automatique de l’étiquette et vous permet de modifier au clavier les informations de l’adresse
  • imprimante fournie (connectée en USB mais elle peut aussi proposer des connexions RS232 ou parallèle selon le modèle, il n’y a pas d’ethernet, vous trouverez un usage de ces interfaces multiples plus bas dans cet article)
  • vous pouvez récupérer les listes à jour des codes postaux et des communes associées (à évaluer) pour les exploiter ailleurs si vous savez lire le format de fichier Windev
  • il y a une documentation pour l’utilisation du logiciel mais aussi description complète du schéma du fichier d’exportation des étiquettes pour une édition automatique (champs, format, longueur)
  • l’application est stable et elle ainsi que le service rencontrent peu de problèmes

Les petits moins

  • bon à savoir : si vous n’êtes pas à jour de vos paiements à Colissimo ou ne disposez pas de connexion internet, vous ne pourrez éditer qu’un nombre limité d’étiquettes avant de constater un blocage total du logiciel
  • la ré-édition d’une étiquette vous affichera systématiquement un message d’avertissement concernant le numéro de téléphone absent (même s’il est renseigné)
  • retrouver un paramétrage dans un menu peut s’avérer compliqué
  • modifier une étiquette déjà imprimée ou la ré-éditer donne au colis un nouveau numéro de suivi
  • si l’adresse d’expédition ne comporte pas de numéro de téléphone, vous aurez un message d’avertissement, mais vous n’aurez pas la possibilité de le compléter
  • idem si votre code postal ne correspond pas à la ville : avertissement mais aucune possibilité de revenir en arrière
  • le système d’import automatique récupère tout fichier .txt déposé dans le dossier d’import. La possibilité de définir un masque sur le nom de fichier serait appréciable
  • les étiquettes sont devenues payantes
  • la recherche d’un colis déjà étiqueté n’est pas claire : a-t-il été trouvé ou non, cela ne ressort pas et ne respecte pas les conventions Windows
  • à noter : Colissimo n’autorise pas l’édition d’une étiquette en 2 exemplaires (si vous voulez en garder une comme preuve d’expédition). Une ré-édition provoquera la création d’un nouveau numéro de colis. On peut contourner cette façon de procéder en écrivant une petite application qui demande la ré-édition de la dernière étiquette avec l’imprimante connectée par un moyen physique différent (connexion à la fois en USB (logiciel Expeditor-Inet) mais aussi en RS232 ou // pour l’application de ré-édition). C’est faisable et testé sur le terrain (c’est ça l’usage des interfaces multiples)

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